Dans tout ce que j'ai lu à propos de la Tanzanie, c'est un guide édité chez Gallimard qui résume le mieux tous les aspects de ce pays. C'est pourquoi, je vous retransmets intégralement ce texte (source: Bibliothèque du voyageur - Gallimard - Tanzanie et Zanzibar)
"Une aura de légende ...
La Tanzanie est l'un des pays les plus surprenants, les plus romantiques et les plus accueillants de toute l'Afrique
Les plus hautes montagnes du continent, de sublimes plages de sable blanc, quelques-unes des plus belles réserves animalières de la planète et une population formidablement chaleureuse ....la Tanzanie offre tout cela.
Du Serengeti, la plaine sans fin, au lac Victoria, où le Nil prend sa source, du majestueux Kilimanjaro au fier peuple masai, en passant par Zanzibar et Pemba, les îles aux épices: une aura de légende se dégage de cette terre fascinante. Les marchands arabes qui sillonnaient ces côtes d'Afrique orientales inspirèrent les fabuleux contes de Sinbad le Marin,. Burton, Speke, Livingstone, Stanley ....tous les plus grands explorateurs de l'époque victorienne s'aventurèrent à l'intérieur du pays.
Si la plupart des visiteurs sont attirés ici par une nature et des plages d'une beauté incomparable, ceux qui prendront le temps de visiter le pays plus en profondeur y découvriront une histoire vielle de près de quatre millions d'années, depuis l'apparition des premiers ancêtres de l'humanité, ainsi qu'une culture riche et variée.
Créee en 1964 par la fusion du Tanganyka et de Zanzibar, la Tanzanie est un état relativement jeune. Guère plus d'un siècle avant cette fusion, toute la région, ainsi qu'une partie du sud Kenya, du nord du Mozambique et du Malawi appartenaient à Zanzibar, qui était elle-même une pièce du vaste empire d'Oman. Seules les îles et les côtes étaient alors développées : les marchands swahilis ne tenteront en effet jamais de conquérir l'intérieur, qu'ils considéraient simplement comme un immense réservoir pour leurs deux plus grandes richesses, l'ivoire et les esclaves.
Avec l'indépendance, la seule force du nombre - 39 millions de continentaux contreà peine plus d'un million d'îliens - a inversé l'équilibre des pouvoirs. Il existe encore d'importante différences entre ces deux grandes cultures, et leurs liens, demeurent fragiles. Le pouvoir économique est concentré à l'est. Ainsi, la petite ville poussiéreuse de Dodoma a beau être la capitale officilelle du pays - pour la seule raison qu'elle s'y trouve au centre - , elle est largement négligée, même par les hommes politiques, qui préfèrent vivre là où se trouve l'argent: à Dar-Es-Salaam.
Si le régime socialiste du président Nyerere, dans les années 1960-1970, a entravé considérablement le développement du tourisme, il a su donner au pays une véritable identité nationale. Aucune ethnie n' y est suffisamment puissante pour dominer les autres, et même la corruption s'y maintient à un niveau tolérable. La Tanzanie grandit, et regarde l'avenir avce optimisme."
